Taranaki nous voilà !

Après 15 jours d'immobilisme latent où je me morfonds dans mon manawatu profond, voilà qu'arrive enfin les prémices d'un nouveau week-end, et qui dit week end dit grosse virée en toyota !
Cette fois-ci, notre belle équipe de français s'est entichée d'un sympathique blazilien, dénommé Luis, s'est étoffée d'un canadien répondant au prénom d'Aman et a traîné le fardeau d'une triplette d'apprentis dictateurs outre-rhénans.
Cette belle équipée tenant difficilement dans ma néanmoins spacieuse toyota, nous avons donc constitué une véritable caravane du désert vert avec deux voitures ! impressionant ! Et nous voilà lancé à fière allure vers New Plymouth, ville qui tend à rappeler son aînée par son climat pluvieux et sa situation portuaire.Mais avant d'arriver là, une première étape sur une plage de sable noire où le soleil était encore de la partie. Petit picnic sur les lieux d'un rite satanique à deux pas d'une vache sacrifiée en l'honneur du dieu taranaki, le volcan local, principale attraction de la région (d'ailleurs responsable du sable noir qui martyrise les pieds des plagistes l'été venu, où il attend des températures inavouables).

Puis un arrêt-mini rando s'imposait au pied du Taranaki (ou mont Egmond), superbe volcan s'élevant à 2500m au milieu d'un plateau où règne le quasi néant. (photo non contractuelle : nuages, pluie et ciel gris fournis en bonus). Tout ça pour finir dans un café suisse allemand plus ou moins anti-pathique, plan qui était certainement préparé par les allemands qui nous ont traîné là.
Après toute cette activité physique, nous voilà enfin arrivé à New Plymouth. Quel plaisir de s'essayer à la gastronomie locale, puis d'assister au sport national, le défilé des voitures tiouning des gros beaufs kiwis qui tournent en rond dans le centre ville (attention de ne pas traverser devant eux, sous peine de vous faire alpaguer par leur copine à forte corpulence qui pavane fièrement sur le siège passager).

Une pause dans un pub nous aura démontré que ce n'est pas parce qu'on a 50 ans qu'on ne peut pas faire du table dancing et déchaîner la faune locale... Décidemment, la Nouvelle Zélande, quel pays exotique !