¡ ole cabelleros !
De memoire, l evenement le plus marquant qui soit arrive sur ce blog fut un ridicule portrait de moi sur un bourrin. Et bien lecteur, que dis tu de ca a present :
Et oui, le grand beau et fort thomas, surmontant sa peur du cheval pour dompter un feroce etalon. Les faits se sont deroules dimanche, lors de la terrible ascension du mont paricutin, volcan qui se tient tranquille depuis seulement une 60aine d annee. Ceux qui ont attentivement suivi mes aventures vont probablement penser : l ascension d un volan, deja vu (cf tongariro crossing), le cheval, pareil (cf je sais plus quand), ca y est on a fait le tour de ce blog. Oui mais non, la y a les deux a fois !
Partis de bon matin avec une equipe franco francaise, qq heures de bus, negociation directement a la sortie du bus puisque les locaux savent aller chercher l argent a la source, et en route avec qq canassons plus ou moins fougueux. Et oui, la l experience de l age s avere utile. Thomas par exemple avoue tres vite son faible niveau. Resultat, il se coltine une mule. Pour ma part, j affirme fierement un niveau semi pro avec 17 galops a mon actif, ce qui me donnera acces a un bourricot qui veut tout le temps etre en tete et part en sprint au moindre bruit d acceleration de ses congeneres. Pour le coup je me suis presque senti tendre vers la case de gauche.
Nous voila donc parti, avec les avantages du mexique, un guide assez inutile qui a le merite de nous laisser faire ce qu on veut, aucune contrainte de securite (impec, je peux sortir mon beau couvre-chef a lieu d une stupide bombe) et surtout le droit de se tirer des bourres a tout bout de champs ! Voila qui m aura permis de commencer a apprecier le cheval.
Prevenant toute critique qui insunuerait qu on se consacre un peu trop a la farniente le cul sur la plage ou sur un cheval qui fait du sport a notre place, nous entrepriment tout de meme l ascension finale a pied, ce qui ne fut pas une mince affaire mais nous offrit un paysage sympathique.
La petite attraction sur le retour : un village englouti dont la seule trace est, jeu du hasard ou petit miracle ?, un clocher emergeant des tonnes de roches volcaniques et quelques morceaux de l eglise. Vous noterez probablement sur la photo quelques touristes purepechas, arborant l appareil photo numerique et l habit traditionnel. Cocasse.
Derniere epreuve de la journee : retrouver nos chevaux dans le village purepecha parce que dans mon euphorie, j ai oublie mon appareil photo dans une poche de la selle. Ca parait facile comme ca, le mexique a une langue nationale, l espagnol, et en plus ils sont pas loin des etats unis donc ils parlent anglais. Oui mais non, il faut savoir qu il existe 50 ou 51 autres langues indigenes non reconnues (dont le purepecha), qui pourtant sont exclusivement utilisees dans des villages comme celui que nous avons visite, a tel point que certains locaux ne comprennent tout simplement pas l espagnol (dixit l un d eux) donc ca n aide pas. Mais bon, impossible n est pas francais, on s en est quand meme sortis.