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xavier en vadrouille
13 juin 2008

conseil au voyageur

Certains d entre vous se demandent probablement si ce genre de périple en solitaire a travers l amérique centrale n est pas sans risque. Et bien en effet, une certaine vigilance s impose. Et rassurez vous, je ne suis pas non plus parti en toute insouciance, puisque au préalable je m étais reéquipé d un beau couteau, et ca ca fera certainement plaisir a tous ceux qui m ont manifesté leur sympathie suite a la perte de mon opinel.

cuchilloysombrero

Ca ne m aura pas empeché de me faire entuber une dizaine de dollars sur un changement de monnaie dont j ignorais la valeur, et je me serais fait extirper la meme chose par divers douaniers mais avec eux j ose pas trop negocier. Au moins pour apres ca me fera penser a m informer sur les taux de change, info précieuse pour les négociations avec les petits agents de change a la sauvette.

D ailleurs, pour les ames aventureuses qui voudraient s y frotter, voici a peu pres les taux du moment

1 dollar us = 10 pesos mais 1 peso vaut 1,4 quetzal ou encore 1,8 limpiera (et non pas 1 peso pour un limpiera, connard de hondurassien), alors que 18 cordobas valent 1 dollar qui lui meme vaut 500 colons. Forcement, ca me ralenti un peu pour marchander a la fin.

A contrario, j aurais habilement su eviter deux entourloupes. La premiere : un taxi collectivo me promettant que si je paye le prix pour les 4 personnes manquant a le remplir, il peut m amener tout de suite a la frontiere pour attraper le bus qui part, heureuse coincidence, a la capitale dans la demi heure ( il est quand meme accompagné de plusieurs personne pour confirmer autour, un pour assurer que la frontiere est ouverte toute la nuit, un autre pour apporter la soudaine info qu un bus part dans une 1/2h, un autre pour dire que les hotels coutent au moins 200 dollars...). bon ben j ai pas verifié et j ai passé la nuit dans un hotel a trois dollars pour attendre que la frontiere soit ouverte.

Sinon, toujours plus vil, a San Jose au costa rica, le pays le plus developé d amerique latine. le taxi sympa qui me deplace entre deux terminaux m explique que des pluies diluviennes ont récemment balayé le pays. la route que je m apprete a prendre en bus est probablement encore bloquée. Coup de fil au terminal qui nous apprend (oui oui il m a passé le telephone pour me prouver la véracité de ses propos) qu il n y a effectivement pas de bus avant le premier arret, a dizaine km de la. Et la route ne sera pas debloquée avant plusieurs jours. De plus, dormir a l hotel va tres vite couter une fortune. D ou le probleme : comment me rendre a destination ?

apparemment seules des voitures pourraient passer. A tout hasard, je demande donc combien ca pourrait couter en taxi - Oh ben attend, attrape la feuille la, avec la grille des prix ... - alors, cartago... ah ben 30$ quand meme ! - oui mais la, y a vraiment pas d autre solution.- Bon ca commence a puer ton histoire, moi je commence a me dire qu il faut que je trouve un moyen de me barrer avant qu on m emmene pour me detrousser qqpart. Je tente l excuse qu il faut que je m arrete a un cyber pour prevenir mes futurs hotes qui m attendent - Ouais pas de probleme, je t attends a la sortie. -  Rate. Bon ben depose moi quand meme au terminal, j irai chercher un moyen de les contacter, de toute facon faut que je me pose pour reflechir - oui ben c est la au bout de la rue ! mais y a pas de bus, tu vois c est fermé - et tu peux pas m y deposer (connard !)?  - ben non regarde, c est un sens interdit - ah comme c est balot ! et pourquoi t as pris cette route ?

Bon, au moins je peux sortir de ce taxi douteux en réglant une note normale. Je vois pas vraiment le-dit terminal, je suis probablement perdu qqpart dans la ville et pas plus avancé sur mon chemin, mais a part le cout du taxi et un bon quart d heure, j ai encore rien perdu.

Au final au coin de la rue je trouve bien sur le bon terminal, ou les bus s alignent pour decoller comme en temps normal. Bien tenté mon cochon.

Bon, j avoue que depuis mon arrivée je m attendais bien a tomber sur une entourloupe quelquepart, et je restais assez suspicieux sur tout ce qui passait. Ca y est j en aurai trouvées quelques unes, au final ca se gere assez bien et ca rajoute un peu de piquant au voyage. Reste que maintenant je me trouve chez deux individus douteux qui vont probablement venir m égorger des que je commettrai l erreur d avoir le sommeil trop lourd. Il faut que je m accroche. Vigilance permanente.

brandon

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Commentaires
D
Ici, toujours pas d´entourloupes, les gens sont toujours aussi sympathiques.<br /> On passe pas mal de temps a se poser la question de ce qu´on va faire la semaine prochaine parce que vraiment, la Albarrada, c´est un peu chiant. <br /> <br /> Je pense qu´on va aller voir nos compañeros zapatistes a Oventik pour prendre des cours de langue. <br /> Et éventuellement de comment utiliser une mitraillette en bois pour terroriser les fédéraux.<br /> <br /> Au niveau bouffe, nous avons découvert les empanadas, qui sont des tortillas frites. Tu en as 5 énormes pour 10 pesos.<br /> Tu peux aussi t´acheter 10 beignets gras pour 10 pesos.<br /> Hé, oui, maintenant on habite dans le ghetto sans touristes de San Cristobal!<br /> <br /> Forcément, c´est moins cher.
xavier en vadrouille
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